

Dans l’Andalousie fiévreuse de 1808, sous l’ombre des troupes napoléoniennes, la jeune gitane Alba ose aimer Diego, fils du village rival que les siens ont juré de haïr. Pour sceller cet amour interdit, elle implore la Luna — la Lune, descendue sur scène sous les traits d’une femme de nacre — qui réclame un prix terrible : le premier-né du couple. Entre les parfums de jasmin, le martèlement des palmas et les accents d’une guitare flamenca, s’élève alors un chœur de passions où se mêlent légende et Histoire, chants rituels et éclats de poésie.
Niño de la Luna est un drame où la lumière d’argent affronte le sang chaud des gitans ; un conte de chair et de poussière, de ferveur et de destin, où l’amour tente de briser les malédictions ancestrales. À travers Alba, sa mère Carmen et la mystérieuse Canastera, José Perez compose une fresque sensuelle et incantatoire qui interroge la liberté, le sacrifice et le pouvoir des rêves.
Fiche technique