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Traduit du polonais par Krystyna Bourneuf.
Songe de cèdre nous entraîne à suivre deux générations de femmes libanaises, mère et fille, entravées par les traditions du Moyen-Orient et la guerre civile. Leurs destins se frottent à d’autres cultures et d’autres pays, de la Côte d’Ivoire à Paris.
— Et comment était votre vie, Marvia ? Votre vie au quotidien, en dehors de la politique.
— En dehors de la politique ? Mais on ne peut pas séparer notre vie de la politique, puisque nous en sommes les victimes.
— Vous voulez bien me raconter vos souvenirs depuis le début ?
— C’était notre Belle Époque. Beyrouth était magnifique. J’étais venue étudier à l’école d’infirmières. C’était le début de la guerre, j’étais jeune avec tant de projets pour l’avenir. Soudain, en quelques heures, tout devient impossible. Personne n’était préparé à ce qui allait se passer. Dans les rues, des gens se battaient. On ne savait même pas qui luttait contre qui, c’était la confusion la plus totale. Au Liban, il y a beaucoup de partis politiques et dix-huit religions. Un si petit pays, si compliqué, animé de tant de conflits…
Fiche technique