

Adriana, une jeune femme roumaine, vit depuis quelques années à Bruxelles après avoir échappé à un viol collectif et à la prostitution forcée. Malgré son désir de vengeance, elle a trouvé un équilibre entre son travail de nounou dans une famille discordante d’expatriés allemands et son petit ami Gaston, un homme stable et aimant. Cette stabilité vacille quand elle doit prendre en charge son fils Cosmin. Le garçon de 11 ans, qui a grandi chez ses grands-parents en Roumanie, se réjouit du voyage, mais son séjour ne se déroulera pas comme il l’avait espéré.
Fiche technique
Des personnages sympathiques, mais le plus beau dans cette histoire, c'est que ce sont des faits réalistes, qui pourraient vous arriver à vous, comme à moi. Une écriture solide, une plume fluide, que demander de plus ? Un petit coup de cœur pour moi et que je vous recommande !
La romancière, avec une écriture fluide et agréable, réussit à nous faire partager l’intimité de ses personnages tout en nous invitant à réfléchir sur l’altérité et le sens de la vie.
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La fragilité des funambules est un roman à plusieurs voix qui montrent qu’une histoire a plusieurs versions et que le vécu influe sur le ressenti. L’atmosphère est brumeuse, mais elle est percée de l’éclaircie de certaines prises de conscience et d’actes spontanés qui évitent les drames et font espérer à un futur plus tendre.
Par son écriture fluide et sans maniérisme, avec sa façon bien à elle de saisir l’humanité à travers des formules originales et imagées (et parfois drôles), Hanf nous offre un roman sur les affections empêchées, les solitudes souffrantes, les quêtes vaines, l’incommunicabilité vibrante, les rencontres échouées, sans pour autant tomber ni dans cynisme ni dans le désespoir : si les funambules sont fragiles, ils ne décrochent jamais de leur fil…
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Une écriture uppercut. Magistral.
Réfugiée en Belgique pour se bâtir une nouvelle vie et oublier, Adriana a revu ses rêves à la baisse et tente de faire bonne figure. Difficile pourtant de gérer la colère qui l'habite. En Roumanie, son fils Cosmin mène une vie tranquille entouré de ses grands-parents.
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Une galerie d'hommes, de femmes et d'enfants formant une comédie humaine en réduction.
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Adrianna vit à Bruxelles depuis quelques années. Migrante roumaine, elle espérait mieux que ce petit appart pourri qui sent l’humidité, que ce job de nounou pour une famille de riches expats. Elle porte en elle une colère qui la bouffe, une boule pesante qui est là depuis le viol collectif qui lui a laissé des marques sur le corps et un enfant dont elle ne sait même pas laquelle de ces ordures est le père.
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Une écrivaine allemande, Verena Hanf (qui se partage entre l'Allemagne et la Belgique où elle vit), vient de publier récemment, La fragilité des funambules (Editeur : DEVILLE), dans lequel le lecteur va suivre la vie de plusieurs personnages dont l'existence et le vécu sont bien différents.
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Je me suis laissée porter par ce roman, à l’atmosphère entre gris clair et gris foncé, distillant les relations humaines qui vacillent et s’évanouissent si vite que l’on perd pied et dégringole tantôt à cause d’un infime cahot ou pour avoir trébuché au bord du précipice immense qu’engendre les relations humaines… Je conseille vivement la lecture de ce nouvel opus.
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Attirée par de fausses promesses, Adriana a quitté la Roumanie pour la Belgique, laissant son fils Cosmin aux soins aimants de ses parents. Elle a pu se libérer, laissant grandir en elle une haine pour celle qui l'a trompée, et occupe les fonctions de nounou dans une famille aisée d'origine allemande : Nina la mère part souvent en vrille, et boit trop, le père, Stefan, reste à distance. Entre eux Mathilde, 6 ans, capricieuse et chouineuse.
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Des vies sur le fil
Verena Hanf, de livre en livre, dessine la toile des relations humaines dans notre société. La fragilité des funambules, qui vient de paraître à Bruxelles, montre le difficile équilibre à garder dans nos rapports avec les autres, quand les tensions ne manquent pas d’apparaître, parfois pour un rien, le plus souvent pour des raisons profondes.
Lire la suite sur le blog Textes et prétextesJ’ai choisi ce roman essentiellement attirée par la beauté du titre, ne connaissant ni l’autrice, ni la maison d’édition. Et ce fut une très belle découverte. Roman choral qui croise le destin de deux femmes qui tentent de rester en équilibre. Adriana, jeune romaine vit et travaille comme nounou à Bruxelles loin de son fils resté au pays avec ses grands-parents. Nina est allemande expatriée à Bruxelles avec son mari. Elle est psychologue au bord du burn-out et compte sur Adriana pour gérer sa fille Mathilde dont elle ne supporte plus les caprices. Ce fragile équilibre est perturbé par la nécessité pour Adriana d’accueillir pendant quelque temps son fils Cosmin. A tour de rôle, chaque personnage nous plonge dans son quotidien fait de larmes et de colère pour nous dévoiler des faiblesses que chacun tente de cacher. « Être une grande fille signifie faire ce que les adultes veulent, être sage, se taire, ne pas pleurer, ne pas faire ci, ne pas faire ça. À ce prix, elle préfère rester petite. »
J’ai beaucoup aimé ce récit assez addictif qui se penche très justement sur les différentes facettes de la parentalité. Dans une écriture directe et dynamique, Verena Hanf nous offre un récit très humain de ces acrobates de la vie. Sensible et émouvant.
Adriana, jeune adulte roumaine vit et surtout travaille à Bruxelles comme nounou. Elle est efficace mais semble insondable, dure. Quel est son secret ? Ses patrons, un couple d’allemands de la petite bourgeoisie, ont des relations difficiles, liées à l’usure, à l’habitude et une forme d’indifférence. Que peut faire un couple ensemble s’il n’y a plus ou si peu de projet partagé, l’usure risque d’être inexorable. Leur petite fille Mathilde leur prend beaucoup d’énergie. Adriana a été violée dans son pays et de cet acte barbare est né un enfant qui aujourd’hui, âgé de 11 ans, vit auprès de ses grands-parents en Roumanie. Comme beaucoup de pauvres, Adriana est partie loin des siens pour essayer de survivre. Elle vit chichement rongée par ses cauchemars et la rage de vengeance. Lui sera-t-il possible de se reconstruire ? Elle en doute et essaye…C’est sa rencontre avec un brave homme, Gaston. Un jour, elle est contrainte de faire venir son fils chez elle pour un court séjour, après un accident survenu à sa propre mère, immobilisée dans son lit pour plusieurs longues semaines. Ce « grand » garçon, Cosmin, a du mal à quitter des grands parents aimants pour rejoindre un pays dont il ne connait pas la langue et une mère qu’il n’arrive pas à comprendre. La cohabitation est difficile. Est-il aimé par cette mère ? C’est une question qui le taraude. Le lecteur sent qu’un suspense se prépare tout doucement.
La romancière, avec une écriture fluide et agréable, réussit à nous faire partager l’intimité de ses personnages tout en nous invitant à réfléchir sur l’altérité et le sens de la vie.
L’équilibre d’une vie est parfois ébranlé par les mauvaises rencontres ou les préjugés et les personnages de « La fragilité des funambules » tentent tous avec plus ou moins de réussite d’avancer sur le fil de leur vie. Il y a tout d’abord Adriana, une jeune Roumaine qui a quitté traumatisée la Roumanie en laissant son fils Cosmin à ses parents qui s’en occupent avec beaucoup d’amour et d’attention. Elle s’est installée à Bruxelles et s’est éloignée de son passé en devenant nounou de Mathilde, petite fille d’une famille bourgeoise d’expatriés allemands : Nina, la mère, est psy et Stefan, le mari, souvent absent, a le portefeuille bien garni. Adriana a rencontré Gaston avec qui elle partage ses week-ends. Chacun tente de trouver son équilibre, Adriana avec son passé, Nina avec l’alcool et l'insatisfaction de son existence, Stefan enfermé dans sa rigidité, Mathilde qui tente d’attirer l’attention par ses caprices à répétition, seul Gaston semble mieux maîtrisé les évènements et capable de réagir rapidement face aux évènements. Adriana garde constamment en elle une colère qui la rend dure avec les autres comme avec elle-même. C’est dans cet univers qu’arrive Cosmin contraint de quitter ses grands-parents. Il se fait une fête de découvrir Bruxelles et ses Diables Rouges, de retrouver sa mère à qui il rappelle un passé douloureux. Mais quand un évènement singulier se produit, les préjugés ont la peau dure… et l’équilibre va vite devenir instable pour chacun des personnages et leur vie tanguer dangereusement. Verena Hanf donne la parole à chaque personnage et nous permet de faire connaissance avec chacun d'eux, d'installer puis de creuser notre relation. Elle réussit grâce à sa finesse, sa justesse et son humanité, à nous faire rentrer dans leur univers, espérer continuer le chemin avec eux et entrevoir un destin positif et serein pour chacun de ses personnages. Un nouvel opus qui vient brillamment compléter les deux précédents.
Verena Hanf nous offre ici un récit tout en délicatesse, relevé d'émotions et d'humanité. Une lecture coup de cœur à partager !
Un très beau roman avec des personnages fictifs tellement réels. De ceux qui laissent des traces dans les têtes des lecteurs, durablement. Et quel beau titre tant on a l’impression qu’ils avancent sur un fil.
Quelle justesse et quelle sensibilité ! Vrai coup de cœur.
Cosmin est un "orphelin de l'Europe" comme 100 000 autres enfants de Roumanie aujourd'hui. Sa mère, Adriana, est partie travailler en Belgique ; elle s'y occupe des enfants de cadres supérieurs. C'est toute la complexité de l'exode économique qui se retrouve ici au travers de 7 destins croisés !
Très très belle découverte que ce livre et cette auteure !
Adriana, jeune roumaine a fui son pays, victime d'un viol collectif et de la prostitution forcée. Elle vit à Bruxelles. De ce pénible passé est né un fils, Cosmin resté en Roumanie et élevé par ses grands-parents. Elle est devenue nounou de la petite Mathilde dans une famille très aisée d'expatriés allemands. Tourmentée par ses désirs de vengeance, Adriana est tempérée par l'amour que lui porte son ami Gaston. Mais cette fragile stabilité vacille quand son père lui demande de venir chercher Cosmin en Roumanie, le temps que sa mère guérisse d'une fracture du pied. Comment Adriana va-t-elle gérer son fils, son travail et la réaction de Gaston? Et comment mère et fils vont-ils s'apprivoiser?
Verena Hanf dépeint les différents personnages dans leur vie sociale et personnelle. Elle aborde des thèmes tels que les relations humaines, les préjugés et les diverses couches de la société. C"est touchant et émouvant. Quel plaisir de retrouver la merveilleuse plume de cette auteure.
A découvrir absolument.
(...) Tout est juste et plein de sensibilité.
(...) Une lecture jubilatoire, due à l’immersion dans la tête des différents protagonistes autant qu’à la beauté de l’écriture. Je l’avais déjà constaté dans les autres romans, Verena Hanf a l’art de ciseler ses phrases, à la fois tranchantes et chantantes, d’une harmonie qui pousse à s’arrêter, à revenir en arrière dans sa lecture, pour s’en délecter encore et encore. Des phrases parfumées comme des chocolats belges, fondant en bouche pour y laisser un goût de bonheur tranquille. (...)
J'ai dévoré ce roman, c'est bon signe! quittant à regret les personnages devenus vite familiers, leur espérant le meilleur.
Une écrivaine allemande, Verena Hanf (qui se partage entre l'Allemagne et la Belgique où elle vit), vient de publier récemment, « La fragilité des funambules » (Editeur : DEVILLE), dans lequel le lecteur va suivre la vie de plusieurs personnages dont l'existence et le vécu sont bien différents.
Le personnage principal est Adriana, jeune roumaine, qui a dû laisser son fils Cosmin (né d'un viol collectif et raison pour laquelle Adriana a fui son pays), chez ses parents en Roumanie, tandis qu'elle est la nounou de la petite Mathilde, fille de Nina Jung (une psychothérapeute) et de Stefan, trop pris par son travail, au point que Nina lui a demandé (ou plutôt lancé un ultimatum) de bien vouloir se rendre un peu plus disponible pour sa petite famille.
Adriana attend impatiemment le retour de Nina (en retard), qui trépigne dans les embouteillages de Bruxelles. Mais elle sait qu'elle peut compter sur Adriana « une vraie petite perle, fiable ». Et puis Mathilde l'adore. Alors Adriana (qui avait révélé à Nina l'horreur de ce qui lui était arrivé) attend, tout en pensant à son petit Cosmin dont elle n'a pas entendu la voix depuis quelque temps.
Mais un jour, arrive un accident : la mère d'Adriana se casse un pied et son père la prévient qu'il ne va pas pouvoir garder Cosmin pendant le rétablissement de son épouse. Adriana doit ramener son fils chez elle, un appartement minuscule et de plus, elle a un petit ami, Gaston.
Comment Adriana va-t-elle pouvoir gérer tout cela : son travail, la garde son fils et sa réaction devant Gaston ? Elle a bien une idée en tête car ce serait tellement plus simple que Cosmin l'accompagne, et puis cela ferait une compagnie de plus à Mathilde…
Or, un jour, Cosmin, accusé à tort d'un petit vol chez les Jung, disparaît.
C'est ici que j'arrête de raconter car j'ai bien posé les jalons et indiqué le fil rouge, ce fil sur lequel évoluent les personnages, avec « La fragilité des funambules » au risque de tomber.
Verena Hanf a bien décrit ses personnages (leurs qualités et leurs défauts) – le problème des relations humaines entre différentes classes sociales – elle a réussi à démontrer que Adriana (qui a souvent « la boule au ventre »), ne se pose pas en victime – la grande place qu'occupent les enfants – tout est juste et plein de sensibilité.
- Trente secondes de vert foncé pour les piétons contre cinq minutes de vert clair pour les voitures. Aucune justice, nulle part.
- La haine est un moteur puissant. On la sous-estime, pourtant elle a ses qualités. Une bonne haine ciblée tient éveillé et alerte, elle aiguise les sens, protège, avertit, vivifie.